Nos Propositions

La loi n° 84-610 du 16 Juillet 1984 relative à l’organisation et à la promotion des activités physiques et sportives, Article 52, abroge la loi du 26 mai 1941, la loi du 16 août 1963 et la loi du 29 octobre 1975 ainsi que toutes dispositions contraires à la loi du 16 Juillet 1984.

Ainsi, les lois suivent l’évolution du milieu qu’elles encadrent et se modifient au gré des nécessités, lorsque le cadre juridique devient obsolète par rapport à la réalité sur le terrain.

Le constat actuel de nécessité de changement explicité par le Manifeste, et nos propositions, rejoignent le même esprit qui a motivé en son temps la création de la nouvelle loi du 16 juillet 1984.

Nous avons adressés nos propositions par L.R.A.R. à Madame la Directrice des Sports, 78 rue Olivier de Serres 75739 PARIS cedex 15, le 31 mars 2004.

Entendu que nous n’avons toujours pas eu de réponse à ce jour, sous quelque forme que ce soit, la seule certitude que ce courrier est bien parvenu à son destinataire provient de la signature de l’accusé de réception…


Deux ans plus tard, le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative, en date du 28 septembre 2006, adresse une lettre de mission à l’Inspection Générale qui prescrit “d’étudier si les arts martiaux vietnamiens nécessitent véritablement la création d’une fédération autonome et si oui, les conditions sont-elles réunies ?”. Le rapport de cette mission sera établi par Monsieur Jean-Richard GERMONT en date du 25 avril 2007.

Comme la plupart des acteurs du milieu des Arts Martiaux Vietnamiens, nous n’avons pas été consulté au cours de l’inspection qui a abouti à l’établissement de ce rapport.

Ce rapport a appelé les nombreuses réactions et les vives protestations que l’on sait.

Ce rapport a justifié la décision du Ministère d’affecter les Arts Martiaux Vietnamiens au sein de la FFKDA (lettre du 11 octobre 2007) à qui la délégation pour les Arts Martiaux Vietnamiens a été accordée pour une olympiade – jusqu’au 31 décembre 2012 – (Arrêté du 15 décembre 2008).


Face à l’amalgame toujours persistant qui est fait entre sports de combat et art martiaux traditionnels,

Au nom de la préservation du mode de pratique traditionnel,

Au nom du principe de liberté qui prévaut en France,

En l’absence de notre “esprit de volontariat” nécessaire à l’intégration de la FFKDA, qui ne peut donc générer “une adhésion librement consentie”, ainsi qu’il est fait état dans la lettre du 11 octobre 2007,

Nous maintenons et affirmons nos propositions.